Patrimoine

La commune de Saint-Hilaire-les-Places possède un riche patrimoine.


Trois édifices religieux

– Une église romane, désacralisée depuis 1936, au lieu-dit “Saint-Hilaire”.

– Une chapelle « Notre Dame » du XVII siècle, à l’entrée du village de Saint-Hilaire-les-Places.

– Une nouvelle église achevée en 1950, dédiée à Saint Martial évêque de Limoges, au centre du village.

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Cœur historique de la commune, le village de Saint-Hilaire offre une image typiquement limousine, inchangée depuis la fin du XVIIIème siècle.

A partir de 1996, avec le soutien de l’association « Patrimoines et cultures », la restauration de l’église romane a été mise en œuvre. A cette occasion, des belles fresques, datant de la création de l’édifice, ont été découvertes.

En 2001, à l’occasion des journées du patrimoine, l’édifice s’est enrichi de huit vitraux imaginés par Léa SHAM’S, artiste locale, réalisés par l’Atelier du vitrail et financés par la fondation Gaz de France.

A l’heure actuelle, l’église accueille des expositions et offre des concerts pendant la saison estivale.


Un site touristique

Ce lieu ludique s’est développé autour des lacs “Plaisance” (37 ha) et du “Coucou”.

Ce site plutôt familial, se compose d’un village de 15 gîtes, d’un camping trois étoiles, ombragé, calme, comprenant 85 emplacements délimités, équipés, pour certains, de mobil homes et d’habitats toilés.

Ce lieu de détente, propose plusieurs activités :

Le lac Plaisance, reconnu “Pavillon bleu”, est plus particulièrement réservé à la baignade. Il est équipé d’un plongeoir, d’un toboggan aquatique et on peut y pratiquer du pédalo et du paddle.

Durant les mois de juillet et août, la baignade bénéficie d’une surveillance par des maîtres nageurs sauveteurs.

Le lac Plaisance est aussi ouvert à la pêche de loisir, comme l’étang du “coucou”, d’avril à octobre.

le site est aussi doté d’un mini golf et de nombreux chemins de randonnées et parcours VTT.


Un village fleuri

Labellisé « village fleuri 4 fleurs » depuis 1995, Saint-Hilaire-les-Places,  renouvelle chaque année son patrimoine arboré grâce au mécénat.

Le fleurissement est un véritable gage de qualité de vie.


Un pays de tuiliers et de feuillardiers

Les tuileries

Les premières tuileries ont été recensées au XVIIème siècle. Le seul site de “Puycheny” en comptait une douzaine entre 1914 et 1945. Deux seulement sont encore en activité.

Afin de conserver ce patrimoine précieux et ce savoir faire ancestral, une des anciennes tuileries est devenue « Atelier musée de la terre ». Il y est retracé, de façon vivante, la fabrication traditionnelle des tuiles par les ouvriers tuiliers durant l’été.

Des stages d’argile sont proposés toute l’année aux enfants et aux adultes. 

Les feuillardiers

L’hiver venu, dans cette région de châtaigniers, les ouvriers tuiliers devenaient bien souvent des feuillardiers qui travaillaient cette essence, pour faire des piquets et des clôtures « palissades ». Ils débarrassaient le bois de son écorce avant de le travailler. cette écorce, le « feuillard », servait à faire des cabanes pour abriter les hommes pendant leur travail dans les bois.


Des carrières

Les premières carrières ont été creusées à la fin du XIXème siècle. Elles faisaient vivre jusqu’à 200 ouvriers. L’extraction du granit bleu était alors à son apogée et servait principalement au pavage des rues des grandes villes de France, dont Paris.

Ces pavés ont servi de projectiles durant les évènements de « mai 68 ».

Le granit bleu a été utilisé à St-Hilaire-les-Places pour la construction des bâtiments publics tels que : la poste, la mairie, l’école, le monument aux morts, la nouvelle église des Places, sans oublier l’ancienne école du village de “la Grimaudie” et les habitations des carriers.

Aujourd’hui, les carrières ne sont plus en activité et plusieurs d’entre elles se sont garnies d’eau. Certaines sont encore visibles et agrémentent les sentiers de randonnées.


Des “bonnes fontaines”

Il en subsiste deux dans la « mémoire des hommes ».

L’ une est située au village de “la Brégère”

L’autre est malheureusement « noyée » dans une pêcherie, à St-Hilaire.


Un patrimoine environnemental préservé 

Conjointement à l’effort de fleurissement, la commune à investi très tôt en matière d’environnement et poursuit toujours son action en ce sens.

En effet, outre l’enfouissement du réseau électrique, la commune a fait l’acquisition d’une carrière de granit immergée, dédiée à l’arrosage intégré du fleurissement et à la défense incendie. Cette eau permet également l’abreuvage des animaux et l’arrosage des jardins des particuliers.

Par ailleurs, l’herbe de tonte, les feuilles, le curage des fossés, sont destinés au compost, les branches d’élagage quant à elles sont broyées et servent au paillage des massifs et des arbres récemment plantés.